L'infirmière Libérale Magazine n° 333 du 01/02/2017

 

Actualité

Catherine Kirnidis,présidente du Sniil

Infirmière libérale depuis 1984, adhérente au Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) depuis 1985, Catherine Kirdinis en a été élue la présidente le 10 janvier, après dix-neuf ans à ce poste d’Annick Touba. Également vice-présidente de l’Union régionale des professionnels de santé libéraux (URPS)-infirmiers Paca et du conseil régional de l’Ordre Paca, elle continue à exercer son métier (une obligation prévue par les statuts du syndicat). Elle en a débuté l’exercice à Marseille avant de s’installer en collaboration en Avignon. « Est-ce qu’une opportunité s’est présentée à moi à ce moment-là ? Je ne m’en rappelle plus, s’en amuse-t-elle. Une chose est sûre, j’étais tentée par le challenge de me lancer en libéral et je n’ai jamais regretté d’avoir fait ce choix. » Parallèlement à son activité et à son engagement syndical, elle continue ses études avec une formation en management des organisations de santé puis une formation juridique. « Je me suis alors passionnée pour la défense de la profession avec la volonté d’accompagner mes confrères sur le terrain », explique-t-elle, d’abord comme cadre départementale, puis nationale et enfin comme secrétaire générale du Sniil. Elle compte bien assurer son nouveau rôle de présidente dans la continuité de la ligne politique du syndicat, « mais avec ma personnalité. Ce sera différent mais plus sur la forme que sur le fond ».

Philippe Marissal, président de la FSP

Le Dr Philippe Marissal, 59?ans, médecin généraliste dans l’Ain au sein d’une maison médicale membre d’un pôle de santé, vice-président de MG?France, a été élu mi-décembre président de la nouvelle Fédérationdes soins primaires (FSP), comme l’indique l’APM. Neuf organisations (dont, côté Idels, le Sniil, qui compte une vice-présidente, Maryse Alcindor) composent actuellement cette fédération, dont la création a été annoncée en novembre (lire notre numéro de décembre).

Marisol Touraine a failli se porter candidate à la primaire

Selon Le Monde du 20 janvier, la ministre de la Santé, poussée par des ténors du Parti socialiste, a « très sérieusement songé à postuler à la primaire » du PS et de ses alliés, remportée fin janvier par Benoît Hamon. « J’ai pensé que le temps imparti était trop court (…). Se présenter à la primaire, c’est se mettre dans la peau d’un futur président de la République. Du coup, on se demande si l’on est prêt à répondre à toutes les questions et sur tous les sujets, mais j’ai constaté que ce genre de considération ne gêne pas certains ! » Un tacle à Vincent Peillon, sorti précipitamment de sa retraite politique.