L'infirmière Libérale Magazine n° 334 du 01/03/2017

 

Actualité

Étiquetage nutritionnel L’Anses sévère

Fin janvier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail a sévèrement épinglé, dans un avis, le projet d’étiquetage nutritionnel simplifié. L’Anses ne se prononce pas sur l’expérimentation des quatre systèmes (nutri-couleurs, nutri-repère, nutri-score et Sens) menée dans une quarantaine de supermarchés depuis septembre 2016 (cf. notre n° 328 de septembre 2016). En revanche, elle les a analysés, tout comme le système Health Star rating, utilisé en Australie et en Nouvelle-Zélande, et considère « qu’en l’état actuel des connaissances, les [systèmes] examinés ne paraissent pas adaptés aux enjeux de santé publique que constituent surpoids et obésité, désordres métaboliques, maladies cardiovasculaires et certains cancers ». « On ne peut pas demander à un logo nutritionnel de modifier à lui tout seul la prévalence de pathologies chroniques », a rétorqué le Dr Serge Hercberg, spécialiste en nutrition et promoteur du logo 5C (Le Quotidien du médecin du 22/2). Le choix du ministère de la Santé sur le système d’étiquetage devrait être connu début avril.

Pharmacovigilance Enquête sur le docétaxel

Une enquête de pharmacovigilance a été demandée après la découverte, entre août 2016 et février 2017, de cinq cas d’issue fatale d’entérocolites sur terrain neutropénique chez des femmes traitées par docétaxel dans le cadre du traitement du cancer du sein. L’ANSM et l’INCa ont recommandé d’éviter temporairement,

Antibiorésistance La liste noire de l’OMS

Afin d’orienter la recherche des nouveaux antibiotiques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié fin février sa première liste d’agents pathogènes prioritaires résistants aux antibiotiques. La liste « met plus particulièrement en avant la menace des bactéries à Gram négatif résistantes à de nombreux antibiotiques », note l’OMS. Qui précise : « Le groupe le plus critique comporte des bactéries multirésistantes qui représentent une menace particulière dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou pour les patients dont les soins imposent d’utiliser des dispositifs comme des respirateurs ou des cathéters sanguins. »

Étiologie du cancer Le social compte

« Près de 15 000 cas de cancers pourraient être évités en France chaque année par l’amélioration des conditions de vie et la promotion de la santé des populations les plus défavorisées », selon l’Institut national de veille sanitaire (InVS) dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 4 du 7 février. Les auteurs de l’étude ont notamment remarqué « un gradient d’incidence statistiquement significatif croissant avec la défavorisation sociale » pour les cancers de l’estomac, du foie, des lèvres-bouche-pharynx et du poumon dans les deux sexes ; en cas de « favorisation sociale », plus de mélanomes dans les deux sexes.

Étude en PACA Les Idels sollicitées

Étudiant la coordination des soins pour les personnes âgées à domicile avec le Fil rouge Alzheimer d’Aubagne, une élève de master 2 “gestionnaire d’établissements médicaux et médico-sociaux” au Cnam d'Aix-en-Provence invite les Idels à remplir un questionnaire en ligne (lien : bit.ly/2m3gLx2).