Mme C., 76 ans, qui souffrait d’arthrose du genou depuis longtemps, a réussi, non sans mal, à perdre du poids et à s’astreindre à une activité physique régulière en suivant les conseils de son médecin et de son infirmière libérale. Par ailleurs, elle bénéficiait deux fois par an d’injections intra-articulaires d’acide hyaluronique, ce qui lui a permis de préserver sa qualité de vie au quotidien. Mais, à partir de juin 2017, ces injections ne seront plus prises en charge car, selon le ministère de la Santé, le service médical rendu (SMR) par ce médicament n’est pas suffisant pour être remboursé par les caisses d’Assurance maladie. Pour Mme C. qui a peu de revenus, l’envie de « baisser les bras », le sentiment « que tous [s]es efforts sont désormais inutiles » la gagne et elle craint une recrudescence de douleurs. Certes, les enveloppes budgétaires sont contraintes, mais prendre en compte la singularité des situations serait parfois faire preuve d’humanité, ce qui n’est pas le cas en matière de SMR.
Dommage !