Damien Nicolini, infirmier libéral, est à l’origine de la maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) Les Allées, à Corbeil-Essonnes (Essonne), membre d’un pôle, qui évolue pour devenir une Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS).
« La MSP que j’ai fondée en 2014 avec ma compagne, sage-femme, offre aux patients du territoire l’accès à 36 professionnels de santé libéraux
(1) Dix sages-femmes dont trois échographistes, six infirmières, une diététicienne, deux ostéopathes, deux pédiatres, un psychologue, trois médecins généralistes, un dermatologue, cinq orthophonistes et cinq masseurs-kinésithérapeutes.
(2) Le RIR (Regroupement, implantation, redéploiement) Île-de-France est issu de la volonté des Unions régionales des professionnels de santé de disposer d’un outil indépendant et professionnel pour mettre en perspective les problématiques d’offre de soins et de démographie médicale et paramédicale en Île-de-France.
À lire : la présentation des ESP et CPTS, pp. 56-57.
« À l’URPS, nous soutenons l’initiative de Damien Nicolini. Sa démarche nous intéresse, nous le voyons comme un laboratoire. Car il faut reconnaître que nous regardons ces nouveaux schémas d’organisation d’un œil circonspect. Comme tout ce qui vient de l’administration et des ARS, les projets sont formatés. On est dans le format “structures” avec des schémas élaborés par des institutions auxquelles nous sommes relativement étrangers. Pour le moment, il nous est difficile de faire la promotion de ce type d’organisation car, qu’on veuille nous organiser pour faire des activités de prévention ou de santé publique, pourquoi pas, mais le modèle reste flou. Pour que les professionnels du terrain adhèrent, il faut trouver un intérêt pour eux. D’autant que le temps passé à l’élaboration de ces nouveaux schémas n’est pas financé. »