Les paroles du mois
“Les auxiliaires de santé sont devenus les parents pauvres de la médecine. Par exemple, les infirmières sont rémunérées 4,50 euros pour une injection à domicile, là où tout service après-vente d’électroménager facture au bas mot 50 euros, rien que pour le déplacement.”
Stéphane Demorand, masseur-kinésithérapeute, praticien libéral, le 13/12 sur lepoint.fr
« Je veillerai à la protection de nos conditions d’exercice, de la qualité et de la sécurité des soins que nous prodiguons. J’œuvrera ià une meilleure représentation de notre profession dans les instances de décision nationales et internationales, ainsi qu’à une meilleure reconnaissance de nos compétences, notamment à travers la mise en place de la pratique infirmière avancée et d’une véritable filière universitaire en sciences infirmières. »
Patrick Chamboredon, nouveau président de l’Ordre infirmier, élu le 11 décembre. Âgé de 50 ans, infirmier en hémodialyse à Marseille depuis plus de vingt ans, président du Conseil de l’Ordre en PACA-Corse depuis 2009, il succède à Didier Borniche. Parmiles Idels élues au Bureau, figure Anne Jauer (Loire), vice-présidente.
« Elle rentre dans ma chambre comme dans un rêve C’est elle qui m’fait monter la fièvre C’est moi qui prie pour les piqûres Elle m’rend malade, pourvu qu’ça dure Elle me fera mourir, l’infirmière »
Johnny Hallyday (1943-2017), frappé du fantasme de l’infirmière, dans la chanson La Blouse de l’infirmière, écrite en 1985 après deux séjours à l’hôpital.
« Les pharmaciens ont plus d’une corde à leur arc, dites donc, sauf que, eux, ils ouvrent à 9 heures et ferment à 18 heures. »
« À quand les petites interventions chirurgicales et autres extractions dentaires en officine… ? On marche sur la tête ! »
« À la limite, les pharmaciens pourraient adapter le traitement pour hypertrophie de la prostate. OK, mais pour ça, il faudra savoir si ça grossit ! »
« Vive Leclerc. »
« Je crois qu’il est temps [pour nous, les Idels] de changer de métier… »
Clémence, Harry, Olivier, Bastino et Jean-François, en réaction, sur notre page Facebook, à l’évocation, en novembre, par le Comité pour la valorisation de l’acte officinal, du suivi des plaies et pansements (plus de précisions p. 8-9).
“Les professionnels de santés ont, souvent sans le savoir, les premiers à être en contact avec des femmes victimes de violence. [Ils] devraient interroger les femmes qu’ils reçoivent pour la première fois, en leur demandant si elles sont ou ont été victimes de violence ou de harcèlement, avec libre exercice du jugement, qui est celui d’un médecin ou d’un professionnel de santé. Ce peut être le point de départ, le déclic, l’espace de parole et de reconnaissance essentiel à toute démarche à entreprendre pour les victimes.”
Emmanuel Macron, président de la République, lors de l’annonce d’un plan pour « l’élimination de la violence à l’égard des femmes », le 25/11. À lire sur notre site Espaceinfirmier.fr, rubrique En bref du 28/11.