Notre ministre de la Santé a annoncé l’obligation de 11 vaccins à partir du 1er janvier 2018 pour tous les enfants de moins de deux ans. Faute d’une couverture vaccinale suffisante, certains vaccins jusqu’alors recommandés sont donc devenus obligatoires. Ainsi, à la vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, viennent s’ajouter l’haemophilius influenzae B, la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C et le pneumocoque. Le tout représentant dix injections en deux ans. Or le 22 décembre dernier, la Cour administrative d’appel de Nantes a ordonné l’indemnisation d’une personne estimant avoir été victime d’effets secondaires liés à un vaccin contre l’hépatite B contenant de l’aluminium.
Difficile ensuite pour les professionnels de santé d’argumenter en plaidant la cohérence des discours puisque communauté scientifique et justice ne semblent pas être tout à fait sur la même longueur d’ondes ! Dommage…