M. C., atteint d’une pathologie cancéreuse, est hospitalisé depuis plusieurs mois. Un début de semaine, les infirmières libérales qui le suivent habituellement sont prévenues par le prestataire de matériel de son retour à domicile le lendemain pour vingt-quatre heures, pendant lesquelles sont prévues trois séances de perfusion et une nutrition par voie veineuse périphérique.
Malgré les recommandations de la Haute Autorité de santé prévoyant l’organisation d’un retour à domicile, celui-ci fut un grand “loupé” ! Les prescriptions des perfusions étaient inadéquates, notamment concernant les quantités, le patient est revenu avec un sachet dans lequel se trouvaient pêle-mêle des comprimés de différents traitements, des seringues d’HBPM, des seringues à insuline, mais pas d’insuline… ni de prescription. Pour couronner le tout, le patient était en “permission” et non “sortant” pour l’hôpital. Comme il ne peut pas y avoir double facturation pour la caisse d’Assurance maladie, les soins et la pharmacie ont été réglés par l’assuré ! Dommage…