La Caisse nationale de l’Assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) dispose depuis 2002 d’une mine de données relatives à la santé des assurés sociaux. Son Système national d’information inter-régimes (Sniiram) est une base de données nationale issue des données de remboursement. Si l’on regarde la chose d’un bon œil, voilà un formidable vivier pour la recherche auquel peuvent avoir accès des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans des conditions très réglementées. Mais à condition toutefois que ces données bénéficient d’un maximum de sécurisation protégeant les personnes contre toute utilisation non souhaitée. Or en février dernier, lors d’un contrôle, la CNIL a jugé insuffisantes les mesures en place assurant cette sécurisation. La CNAMTS devrait donc rapidement mettre en conformité ces données de santé avec les exigences de la CNIL. Celle-ci a notamment “épinglé” la pseudonymisation des données des assurés sociaux et les procédures de sauvegarde des données (lire aussi p. 56). Dommage !
Articles de la même rubrique d'un même numéro
- Parutions & sorties : Marseille 2040
- Parutions & sorties : Comment vivre son cancer au quotidien
- Parutions & sorties : On a reçu…
- Parutions & sorties : Je ne vous abandonnerai pas
- Écoutez le cri silencieux des vieux
- Sauver des vies grâce à une appli ?
- la sédation profonde et continue
- Espaceinfirmier.fr
- “J’ai fait le choix d’une technologie bienveillante”
- Consulter en urgence
- Se positionner dans le parcours
- Un modèle hollandais importé en France
- Guichet unique pour solutions multiples
- La plateforme de la FNI séduit et agace
- Comme à la maison ?
- Un Idel s’enchaîne dans sa Caisse
- Le point de vue d’une ancienne ministre
- en bref
- Des propositions pour resserrer les liens
- IPA, les raisons de la colère
- Avenant encore à venir