Les syndicats de médecins libéraux examinent un projet d’avenant conventionnel qui doit faire entrer la télémédecine dans leur pratique courante. Les premières mesures entreront en vigueur à l’automne.
Il y a des négociationss qui avancent, et d’autres qui patinent. Contrairement à l’avenant conventionnel entre Idels et Assurance maladie, régulièrement remis aux calendes grecques, les discussions menées par la Sécu et les médecins libéraux sur la télémédecine sont en train d’aboutir : un accord devrait être signé avant l’été, pour une entrée en vigueur en septembre.
La dernière mouture du document, présentée aux syndicats mi-avril et en cours d’examen par leurs instances, comporte des avancées significatives, notamment sur les téléconsultations. Alors qu’il avait été initialement prévu que celles-ci soient limitées aux patients en affection longue durée (ALD), elles concerneront finalement tous les malades, et ce dès le mois de septembre. Les médecins seront rémunérés pour ces actes de la même manière que pour une consultation classique.
Le texte prévoit également des dispositions concernant la télé-expertise (avis sollicité par un médecin à un confrère), sur les consultations très complexes, etc. On remarquera cependant qu’il reste muet sur la rémunération du professionnel de santé (possiblement une Idel) éventuellement présent aux côtés des patients lors des téléconsultations. Le projet d’avenant se borne à mentionner que le médecin devra inscrire son numéro d’identification professionnel sur la feuille de soins. Les Idels doivent donc encore patienter pour savoir à quelle sauce elles seront (télé)-mangées.