L'infirmière Libérale Magazine n° 347 du 01/05/2018

 

Édito

Mathieu Hautemulle  

C’est le signe que nous avons visé juste. Quatre articles parus dans notre dernier numéro nous ont échappé et ont pris leur envol, vivant une deuxième vie : saisis par vous, lectrices, qui les avez faits vôtres en les partageant sur les réseaux sociaux. L’interview des importateurs en France du modèle hollandais Buurtzorg a ainsi suscité, dans un groupe Facebook, pas moins de 151 commentaires. Notre enquête sur Inzee Care, la plateforme de la FNI, a suscité moult partages. Une flopée d’émoticônes, enfin, a accompagné le témoignage d’une Varoise en difficulté, comme le portrait d’une Toulousaine militante de la profession et de la tolérance. L’Infirmière libérale magazine, on le lit, on en cause*, on en débat, alors merci à vous ! De cette viralité, nous ne nous plaindrons pas. À un détail près : nous ne sommes pas toujours vaccinés contre l’anonymat… En témoigne tel ou tel article repris sur le Net, mais sans mention visible du nom de notre magazine et/ou de notre site (Espaceinfirmier.fr). Aux photocopieurs, aux photographes, aux scanneurs, nous disons : s’il vous plaît, indiquez la source ! Ne voyez pas dans cette supplique la marque d’un orgueil mal placé. Plutôt l’indice qu’informer a un prix. Nous ne pouvons donc pas rendre l’accès à notre numéro entièrement gratuit sur Internet, ni y retrouver des articles sans mention de la source pour ceux qui voudraient s’abonner… Et puis il y a un enjeu plus symbolique, celui de rendre à César ce qui a été fabriqué par César. Travailler au juste prix et être reconnu pour son labeur : infirmières, journalistes, même combat !

* Et même, maintenant, on le cause… Lire en double page suivante…