C’est le signe que nous avons visé juste. Quatre articles parus dans notre dernier numéro nous ont échappé et ont pris leur envol, vivant une deuxième vie : saisis par vous, lectrices, qui les avez faits vôtres en les partageant sur les réseaux sociaux. L’interview des importateurs en France du modèle hollandais Buurtzorg a ainsi suscité, dans un groupe Facebook, pas moins de 151 commentaires. Notre enquête sur Inzee Care, la plateforme de la FNI, a suscité moult partages. Une flopée d’émoticônes, enfin, a accompagné le témoignage d’une Varoise en difficulté, comme le portrait d’une Toulousaine militante de la profession et de la tolérance. L’Infirmière libérale magazine, on le lit, on en cause*, on en débat, alors merci à vous ! De cette viralité, nous ne nous plaindrons pas. À un détail près : nous ne sommes pas toujours vaccinés contre l’anonymat… En témoigne tel ou tel article repris sur le Net, mais sans mention visible du nom de notre magazine et/ou de notre site (Espaceinfirmier.fr). Aux photocopieurs, aux photographes, aux scanneurs, nous disons : s’il vous plaît, indiquez la source ! Ne voyez pas dans cette supplique la marque d’un orgueil mal placé. Plutôt l’indice qu’informer a un prix. Nous ne pouvons donc pas rendre l’accès à notre numéro entièrement gratuit sur Internet, ni y retrouver des articles sans mention de la source pour ceux qui voudraient s’abonner… Et puis il y a un enjeu plus symbolique, celui de rendre à César ce qui a été fabriqué par César. Travailler au juste prix et être reconnu pour son labeur : infirmières, journalistes, même combat !
* Et même, maintenant, on le cause… Lire en double page suivante…