Actualité
L’Institut national du cancer a mis en ligne, en mai, des quiz sur les risques liés au tabac et à l’alcool, les deux premiers facteurs évitables de cancer.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés donne aux libéraux de santé des réponses quant au réglement sur la protection des données, en vigueur depuis le 25/5 (cf. notre numéro d’avril). Des explications de l’Ordre des infirmiers devraient aussi paraître, en juin.
Lien raccourci : bit.ly/2st2nAn
« Chaque femme de 25 à 65 ans va désormais bénéficier d’un dépistage régulier du cancer du col utérin, a annoncé, en mai, le ministère de la Santé. Les femmes qui n’ont pas réalisé de frottis du col de l’utérus dans les trois années précédentes vont être invitées, par courrier, à se rendre chez un médecin ou une sage-femme pour effectuer l’examen. Ce frottis sera pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie. » Un texte officiel est paru le 6 mai (lire p. 57).
Il s’agit du troisième programme national de dépistage de cancer organisé en France, après celui du sein (depuis 2004) et colorectal (2009).
Le soutien de la ministre de la Santé à l’homéopathie, dont l’efficacité est au cœur d’une vive controverse depuis mars, faiblit-il ? « On a décidé de rembourser l’homéopathie sans aucune évaluation scientifique. Peut-être pourrait-elle rentrer dans le droit commun et être évaluée », a glissé Agnès Buzyn, le 24 mai, sur France Inter. Au-delà de l’homéopathie, la ministre a, sans plus de précision, annoncé l’ouverture, cet été, d’un débat sur « l’utilité des médicaments » et leur prise en charge ou non, précisant que « nous remboursons à des taux très faibles des médicaments extrêmement peu efficaces voire inefficaces ».
Santé publique France n’a observé « aucune amélioration de la prévalence de l’HTA [entre 2006 et 2015], puisqu’elle est toujours d’environ 30 % de la population. Sa prise en charge ne s’est pas non plus améliorée, puisque plus de la moitié des personnes hypertendues [n’a] aucun traitement antihypertenseur. Enfin, chez les personnes traitées, la pression artérielle [n’est] contrôlée que dans la moitié des cas ». À lire dans le Bulletin épidémiologique hébdomadaire du 24/4.