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La note donnée, sur 10, à la situation actuelle de leur profession par les libéraux de santé sondés pour la septième édition de l’Observatoire CMV Médiforce, filiale de BNP Paribas, qui évoque « une embellie du climat » en partie en raison du « contexte politique ». La tendance est toutefois quasi inverse pour les 61 Idels interrogés : leur score, de 5,4 en 2017, diminue depuis six ans, « ces professionnels [étant] de plus en plus nombreux à donner de très mauvaises notes ». Parmi les huit professions, les Idels comptent par ailleurs parmi les moins utilisateurs des pratiques d’e-santé, dont les possibilités « ne sont pas adaptées, selon 87 % des IDE, à leurs patients, peu équipés ».
En millions d’euros, le montant d’indus notifiés par l’Assurance maladie en 2017 (contre 8,5 millions en 2016), après des contrôles a posteriori des pièces justificatives sur 500 000 décomptes d’IDE, pharmaciens, kinés, transporteurs sanitaires et taxis, selon la Cour des comptes, fin mai. « Les indus notifiés, rapportés au montant des factures contrôlées, sont les plus élevés pour les infirmiers (12 %), les transporteurs sanitaires (11 %) et les taxis (9 %). » Taux de recouvrement à l’issue du délai de deux mois laissé aux professionnels : 70 %.
Le nombre (moins d’une dizaine) d’Idels, sur 600 environ, concernés par des indus dans la Manche, selon Philippe Decaen, directeur de la CPAM, lit-on sur ouest-france.fr (23/4). « La lettre qui leur est envoyée n’est pas une demande de paiement mais d’observations, dit-il. Généralement, les sommes sont réduites après avoir reçu leurs explications. Mais nos courriers pourraient être libellés différemment. » « Nous ne sommes pas opposés aux renforcements des contrôles, car il en va de l’argent public. Mais (…) ils devraient être faits en temps réel », dénonce Aurélie Biville, présidente de l’association Unidel Cotentin, évoquant des actes « soi-disant indûment payés ».