DÉPLACEMENTS
L’exercice au quotidien
Florence Lévêque exerce à Biganos, en Gironde, depuis vingt-cinq ans. Par souci écologique, elle est passée à la voiture électrique. Elle ne le regrette pas.
Je suis soucieuse d’écologie. J’ai rénové ma maison avec des matériaux de récupération et je collecte l’eau. Avec mon mari, nous réduisons notre consommation énergétique, sans diminuer notre confort. Cela devient un jeu, un défi. Pour mon travail, comme je me déplace quotidiennement en voiture, j’ai voulu voir comment je pouvais alléger un peu mon bilan carbone. Il y a deux ans et demi, j’ai essayé une voiture électrique en démonstration devant une grande surface et j’ai tout de suite été séduite : confortable, spacieuse, automatique, avec une bonne reprise. Un concessionnaire m’a fait essayer plusieurs modèles. Comme il s’agit d’une voiture encore chère à l’achat, j’ai privilégié la location longue durée, sur trois ans, à 300 euros par mois. L’évolution technologique étant très rapide, cela me permettra de changer de modèle prochainement. Ma voiture offre ainsi 150 kilomètres d’autonomie alors qu’aujourd’hui, les nouveaux modèles vont jusqu’à 300. Pour recharger ma voiture (de façon complète en huit heures), une prise électrique spéciale, à charge rapide, est installée dans mon garage. Pendant un an, j’ai branché ma voiture tous les soirs en rentrant du travail, mais cela ne me convenait pas, car je consommais sur le réseau électrique en même temps que tout le monde. J’ai donc investi dans huit panneaux solaires raccordés à ma maison. Désormais, lorsque je rentre de ma tournée le midi, je branche ma voiture, toujours sur la même prise, alimentée grâce aux panneaux solaires. En tant qu’Idel, j’ai la chance de pouvoir faire une pause dans ma tournée, au moment où le soleil est le plus fort et puissant. Lorsque j’ai besoin de plus d’énergie, je l’achète à un fournisseur d’électricité. Cette voiture présente un autre avantage : elle est silencieuse, ce qui est agréable pour la conduite ! D’un point de vue financier, le calcul est encore difficile à effectuer pour savoir s’il y a un bénéfice. Mais il existe quand même de plus en plus de bornes électriques sur lesquelles nous pouvons nous brancher gratuitement ou pour lesquelles la recharge n’est qu’à trois euros. Dans ma petite ville de 15 000 habitants, nous en avons quatre. De toute façon, je ne cherche pas l’amortissement, je suis davantage dans une démarche écologique et aujourd’hui je suis satisfaite à 100 % de mon choix. »
L’électrique, c’est aussi fantastique en trottinette. À lire dans cette même rubrique, dans notre prochain numéro.
« Le choix de la voiture électrique dépend du nombre de kilomètres effectués par l’Idel dans le cadre de sa tournée. À l’heure actuelle, les voitures électriques ont une autonomie de 200 kilomètres, voire 300 kilomètres pour les plus performantes. Une recharge complète prend toute la nuit avec une prise adaptée. Celle-ci coûte environ 800 euros ; en copropriété, l’accord du syndic est nécessaire pour l’installer. Il faut le prévoir avant l’achat du véhicule. Sinon, sur une prise standard, la recharge dure environ vingt heures. L’un des atouts de la voiture électrique est qu’elle est moins gourmande en énergie, surtout en ville puisque la vitesse de conduite y est réduite. Ce n’est pas le cas sur l’autoroute. Plus généralement, pour le choix de sa voiture, l’Idel doit privilégier une voiture courte, comme les citadines, plus simple pour le stationnement. Elle doit aussi choisir un véhicule avec une assise haute, plus facile pour s’installer et s’extraire. Les SUV (Sport Utility Vehicles) sont donc des modèles adaptés. »