1. À l’occasion d’une intervention, je découvre que mon patient consomme de manière excessive de l’alcool, au risque de compromettre les soins mis en œuvre. Il n’entend pas mes recommandations. Dois-je en informer son fils, qui suit les soins ? - L'Infirmière Libérale Magazine n° 349 du 01/07/2018 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Libérale Magazine n° 349 du 01/07/2018

 

Qualité des soins et secret professionnel

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3 questions à

Comme cela a été évoqué dans cette même rubrique dans un précédent numéro, l’Idel est tenue de garantir des soins de qualité, tout comme de répondre de la sécurité sanitaire. En l’espèce, rien n’indique, dans cette question, que le patient est protégé par une mesure de tutelle. Bien que la situation puisse paraître très désagréable, voire contrariante, pour l’Idel, cette dernière n’en reste pas moins tenue par le principe posé par l’article R 4312-5 du Code de la santé publique (CSP) : « Le secret professionnel s’impose à tout infirmier, dans les conditions établies par la loi. » En outre, la loi du 4 mars 2002 précise l’obligation du soignant à attirer l’attention du patient sur les conséquences d’une non-observance ou mauvaise observance des soins. Dès lors, seul le médecin traitant peut être informé de l’addiction du patient, sachant que le secret s’imposera à lui avec la même rigueur.