Monsieur C., âgé de 75 ans, bénéficie d’un traitement anticoagulant par voie orale pour des problèmes cardiaques. En prévision d’une petite intervention chirurgicale, il s’est vu prescrire l’arrêt de ce traitement pendant une semaine, celui-ci étant remplacé par des injections d’HBPM (héparine de bas poids moléculaire). Il sort de chez son cardiologue avec la prescription médicamenteuse et une autre pour l’infirmière libérale. Le pharmacien lui délivre le traitement en lui expliquant que ces injections sont très faciles à réaliser et qu’il peut les faire lui-même. À l’issue de la deuxième injection, le patient se retrouve avec un hématome couvrant la moitié de son abdomen. Après s’être rendu dans un service d’urgence, il appelle au secours l’infirmière libérale. Résultats de la situation, un inconfort et des inquiétudes pour le patient et un coût supplémentaire pour l’Assurance maladie, avec le passage aux urgences. Mais les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs. Dommage !