Les paroles du mois
« Ici en Belgique, ça fait deux ans que la publicité a été libéralisée dans les soins infirmiers et c’est du n’importe quoi. Vous trouvez des publicitésdans des journaux, sur des sachets de pain ! Refusez [un assouplissement de l’interdiction de la publicité], sinon les patients vous prendront pour des marchands de tapis ! Certains gros cabinets nous détruisent, ils bombardent de publicité, et se permettent de ne pas demander le ticket modérateur. »
Kévin, sur notre page Facebook, le 21 juin, réagissant à l’avis du Conseil d’État prônant la fin de l’interdiction de publicité chez les professionnels de santé (lire aussi p.13).
“On entre aujourd’hui dans la profession [d’infirmière] avec une rémunération qui est de 1,2 fois le Smic. Autrefois, on montait jusqu’à deux fois le Smic.”
Thierry Amouroux, du Syndicat national des professionnels infirmiers, à propos de l’absence de hausse de salaire dans la fonction publique en 2019. À lire sur notre site Espaceinfirmier.fr à la date du 22 juin (lien : bit.ly/2MlpbJT).
« L’ambulatoire, c’est le Drive au McDo, ça rapporte du pognon. Simple. Rentabilité et débilité ont la même terminaison. Basique. »
Des soignants du CHU de Toulouse, parodiant, à l’initiative de la CGT, le clip du rappeur Orelsan, pour exprimer leur ras-le-bol (lien raccourci : youtu.be/UJ8JXr_LIW4).
« On va avoir une augmentation de 0,50 centime pour les actes réalisés le dimanche : de quoi se plaint-on ? »
« 1 440 euros par an [de budget en plus pour une Idel parcourant 120 à 140 kilomètres par jour]… Une honte ! »
Hélène et Audrey, sur notre page Facebook, le 13 juin, commentant un article du Populaire du Centre sur l’impact de la hausse du prix du carburant sur le budget des libéraux de santé (lien : bit.ly/2tqPCXJ).
« C’est à gerber… Les soignantsdes Ehpad sont en souffrance parce qu’ils sont sous-payés et en sous-effectif… »
« Et pendant ce temps-là, on ne douche pas les patients ou on fait une toilette très partielle en raison des sous-effectifs. »
Yannick et Susana, sur notre page Facebook, le 8 juin, commentant l’information de Challenges selon laquelle six des 500 plus grosses fortunes de France sont propriétaires d’Ehpad (lien : bit.ly/2MW8fL8).
« Les sages-femmes [dont la consultation sera payée 25 euros, comme les médecins, à partir de 2019] ont su se baser sur un Ordre fort (qui n’est pas sans cesse remis en question comme c’est le cas pour celui des IDE…), sur des syndicats forts et efficaces et des actions de lobbying auprès des pouvoirs publics. Est-ce qu’un jour la profession infirmière saura s’unir pour se défendre ? »
« C’est normal qu’elles aient [une revalorisation] mais nous aussi [les Idels] on devrait en avoir une ! »
« Nous, pendant ce temps-là, on offre kyrielle de soins via les décotes… »
« Je pense de plus en plus à ouvrir une baraque à frites, ou peut-être une pizzeria. Je pourrais même faire les mêmes promos toute l’année : plein tarif la première pizza, demi-tarif la deuxième, gratuites les suivantes… »
« Je m’associe avec toi et je fais stand mojito en accompagnement ! »
« N’oublie pas la livraison gratuite ! »
Seb, Laëtitia, Aline, Caroline, Isabelle et Évelyne, sur notre page Facebook, le 1er juin, à propos des revalorisations des sages-femmes après accord avec l’Assurance maladie.