Présentée par Emmanuel Macron le 13 septembre, la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté repose sur cinq engagements déclinés en mesures phares pour un budget de 8 milliards d’euros.
Le premier engagement prévoit « l’égalité des chances dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté ». Pour permettre un meilleur accès aux modes d’accueil, individuels comme collectifs, un bonus “mixité sociale” dans l’accueil collectif pour 90 000 places, la création de 300 crèches à vocation d’insertion professionnelle (Avip) d’ici 2020 ainsi qu’un plan de formation et un nouveau référentiel pour les 600 000 professionnels de la petite enfance font partie des principales mesures.
Le deuxième engagement vise à garantir les droits fondamentaux des enfants, notamment ceux en situation de pauvreté, avec pour objectif de diviser par deux leur taux de privation matérielle d’ici 2022.
Une mobilisation spécifique pour lutter contre la présence d’enfants à la rue va être mise en place tout comme un meilleur accès aux biens et services essentiels (alimentation, santé, accès aux loisirs et aux vacances). Un parcours de formation devrait être garanti pour tous les jeunes. Le gouvernement cible d’ailleurs la lutte contre le décrochage scolaire et la réforme de l’apprentissage.
Quatrième mesure : rendre les droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs. Elle se traduira notamment par la création d’un revenu universel d’activité.
Enfin, le gouvernement souhaite investir pour l’accompagnement de tous vers l’emploi.