Une collègue s’est vu reprocher par la caisse d’Assurance maladie la facturation d’un soin alors que le patient était, selon les données de l’ordinateur, hospitalisé ce jour-là. Il faut savoir que les logiciels utilisés par les caisses peuvent croiser ces données. Effectivement, le patient a eu une injection le matin à son domicile et a été hospitalisé en fin d’après-midi (J1). Il a subi une petite intervention chirurgicale le lendemain (J2) et est ressorti le surlendemain (J3) en matinée. Et ce sont trois journées d’hospitalisation - et non deux comme l’on aurait pu s’y attendre - qui ont été facturées pour ce patient. Faut-il comprendre qu’une même chambre est facturée deux fois le même jour ? Si nous devons tous être garants de l’argent public permettant le financement des soins, il ne peut y avoir « deux poids, deux mesures », où l’on refuserait à l’infirmière une facture due de sept euros et accepterait qu’une institution de soins facture de façon pour le moins surprenante des journées d’hospitalisation. Dommage !