LES PAROLES DU MOIS
« Ce qu’il faut, c’est du personnel soignant pas des assistants médicaux !! »
Yvette Iliodromitis sur notre page Facebook, le 27 septembre, réagissant à la mise en place des assistants médicaux prévue dans le plan du gouvernement « Ma santé 2022 ».
« Une infirmière sur trois arrêtele métier cinq ans après sa formation. Et ouais les gars. Continuez à tirer sur la corde. On n’est pas encore diplomé(e)s qu'on sait déjà à quoi s'attendre #LHopitalAFleurDePeau »
@MaNoouuune sur sa page Twitter le 25 septembre.
« Nous sommes disponibles 24 heures sur 24. Depuis 2011, notre nomenclature n'a pas évolué. Notre déplacement est rémunéré à 2,5 euros bruts. Il est de 5 euros pour les kinés et 10 pour les médecins. Avec ces tarifications et rémunérations, on ne peut pas plus tirer les ficelles. Le seul moyen de limiter encore les dépenses des infirmiers libéraux, c'est de les dégager complètement de la piste. »
Des infirmières libérales varoises ont partagé leurs craintes au niveau des répercussions de la réforme « Ma santé 2022 » sur leur profession, le 17 octobre dernier, relayées par le site www.varmatin.com
“Les infirmières sont les grandes oubliées du plan santé, et les annonces du gouvernement sont complètement à côté de la plaque, par exemple, les 400 millions d’euros sur la table, c’est un mensonge gros comme eux !”
Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI CFE-CGC), lors de la manifestation nationale du 9 octobre dernier contre la « politique sociale du gouvernement », cité sur notre site espaceinfirmier.fr.
« S'il n'y avait pas eu le mouvement #MeToo, je me serais sentie beaucoup plus seule. Je pense que j'aurais subi beaucoup plus longtemps. » Rosa, 33 ans, infirmière dans un hôpital public, citée dans une enquête parue sur le site francetvinfo.fr, « Malgré #MeToo, le parcours du combattant des victimes de harcèlement sexuel au travail ».
« Après cette histoire, beaucoup n’oseront plus parler de peur de perdre leur job. Bien triste de choisir entre la vérité ou sa place. »
Lou Go, sur notre page Facebook, le 4 octobre, suite à l’article du HuffingtonPost au sujet de l’aide-soignante licenciée suite à son témoignage sur les Ehpad dans l’émission « Envoyé spécial »