Le projet de loi santé va être présenté au Conseil des ministres mi-février.
L’ANNÉE VA ÊTRE CHARGÉE POUR LA MINISTRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS. Elle sera notamment en grande partie occupée par le projet de loi mettant en musique le plan du gouvernement « Ma santé 2022 », qui sera présenté au Conseil des ministres le 13 février. Le texte comprend vingt-trois articles répartis en cinq titres, sur la formation et les parcours des professionnels de santé, l’offre de soins dans les territoires, le numérique et une série de mesures techniques. On peut ainsi noter une mesure qui va permettre de définir le « télésoin », pratique de soins à distance entre un patient et des pharmaciens ou des professionnels paramédicaux, à l’instar de la télémédecine. Les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), qui visent à faire mieux travailler ensemble les soignants de ville, vont également être confortées. « Il s’agit à présent d’aller encore plus loin pour travailler ensemble et faire tomber les cloisons plutôt que de continuer dans une voie où l’absence de dialogue et de coordination alimentait une inégalité toujours plus grande dans l’accès aux soins », explique Agnès Buzyn. À l’agenda de la ministre également cette année, le lancement du nouveau « Programme national nutrition santé » (PNNS) et la publication de la deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, en mars, mais aussi la réforme des retraites, la concertation sur le revenu universel d’activité, la préparation d’un projet de loi sur le grand âge, la révision des lois de bioéthique, et encore la stratégie de protection de l’enfance. Sur ce dernier sujet, elle est désormais épaulée par un nouveau secrétaire d’État : Adrien Taquet, député LREM des Hauts-de-Seine, a rejoint le ministère fin janvier.