Chauffeurs de poids lourds, personnes âgées malades chroniques ou encore patients contrôlés positifs pour l’alcool ou la prise de stupéfiants : dans la patientèle d’une Idel, les cas relevant des visites médicales d’aptitude à la conduite ne sont pas rares. Petit point sur la réglementation en vigueur, pour répondre aux questions des patients.
Les visites médicales du permis de conduire se divisent en deux grandes catégories : celles faisant suite à une infraction et celles liées à une pathologie ou à certains permis.
Dans la première catégorie, il s’agit de conducteurs dont le permis a été suspendu, invalidé ou annulé suite à un contrôle faisant apparaître des taux d’alcoolémie supérieurs aux seuils autorisés ou la présence de stupéfiants, ou encore suite à un refus de se soumettre à ces contrôles. Une visite auprès d’une commission médicale primaire composée de deux médecins, dans un centre médical de la préfecture, est alors nécessaire pour récupérer son permis (en plus d’autres modalités, selon les cas : examen du code, tests psychotechniques…). Non pris en charge par l’Assurance maladie, ce rendez-vous coûte 50 euros.
Le conducteur qui a commis l’infraction doit faire la démarche de prendre rendez-vous auprès de la commission médicale et tenir compte des délais. Des résultats d’examens lui seront demandés, en lien avec sa situation. Par exemple, pour une infraction liée à la consommation d’alcool, un dosage des gamma-GT et des CDT ainsi que l’évaluation du VGM s’imposeront. Là encore, c’est à lui de se rendre au laboratoire pour les passer. « Ces examens ne sont pas remboursés par l’Assurance maladie,...