L’accord permettant de financer les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) a été signé mi-juin.
LE SUSPENSE ÉTAIT MINCE, MAIS C’EST DÉSORMAIS OFFICIEL : L’ACCORD CONVENTIONNEL INTERPROFESSIONNEL (ACI) SUR LES CPTS ENTRERA BEL ET BIEN EN VIGUEUR. Le texte, qui doit permettre de financer ces structures visant à mieux organiser les soins de ville, a en effet été signé le 20 juin par un nombre suffisant de syndicats représentatifs.
Pour mémoire, les CPTS sont des organisations regroupant les professionnels de santé libéraux à l’échelle de territoires d’une taille comprise entre 20 000 et 200 000 habitants. D’après le plan Ma Santé 2022 présenté en septembre dernier par Emmanuel Macron, elles doivent mailler l’ensemble du territoire avant la fin du quinquennat.
L’accord prévoit de leur octroyer des financements pouvant aller jusqu’à 380 000 euros, et ce afin de réaliser plusieurs missions prioritaires : faciliter l’accès aux soins non programmés, développer des actions de prévention, améliorer la qualité des soins…
L’ACI a notamment été signé par trois des principaux syndicats de médecins, par les deux syndicats de pharmaciens, ainsi que par le principal syndicat de masseurskinésithérapeutes. Côté Idels, il a fait l’objet d’une belle unanimité en parvenant à recueillir l’assentiment des trois syndicats représentatifs. Dans un communiqué publié fin mai, la Fédération nationale des infirmiers (FNI) expliquait sa signature par sa volonté de « faire reconnaître l’engagement de la profession dans la coordination ». Même analyse du côté de Convergence infirmière : Thierry Pechey, responsable régional du syndicat dans le Grand-Est, estime que les CPTS permettent d’affirmer la « place prépondérante » des Idels dans la coordination. Quant au Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil), sa signature est présentée comme une évidence par Catherine Kirnidis, sa présidente. « Nous avons toujours été en faveur des CPTS », affirme-t-elle.