ACTUALITÉ
Auparavant réservée à certains spécialistes, la prescription de deux traitements antiviraux à action directe (AAD) est ouverte à tous les médecins depuis le 20 mai. Il s’agit des médicaments suivants : Maviret (glécaprévir et pibrentasvir, lab. AbbVie) ou Epclusa (sofosbuvir et velpatasvir, lab. Gilead). Pour le ministère de la Santé, cet élargissement a vocation à permettre de simplifier le parcours de soins « pour les patients atteints de formes non compliquées de l’hépatite C et sans facteurs de comorbidité, ce qui participe à la réduction des risques de transmission et/ou de développement de complications potentiellement mortelles ». La Haute autorité de santé (HAS) recommande de pratiquer un dépistage de l’hépatite C chez toute personne à risque d’infection, en se basant sur la recherche des anticorps anti-VHC sériques par un test immunoenzymatique de 3e génération sur un prélèvement sanguin veineux. « En alternative, les TROD (tests rapides d’orientation diagnostique, ndlr) peuvent être utilisés chez les personnes à risque éloignées des structures d’accès commun et chez les personnes à risque non ou insuffisamment dépistées et chez qui les avantages des TROD arriveraient plus facilement à convaincre de l’intérêt d’un dépistage immédiat », préconise la HAS. Une fois l’infection diagnostiquée, le médecin doit rechercher et évaluer les comorbidités ainsi que la gravité de l’atteinte hépatique. La HAS met à la disposition des professionnels une fiche mémo* présentant cette prise en charge simplifiée.
A.-G. M.
Une pétition lancée fin avril par des « médecins en colère » contre la vaccination en pharmacie d’officine a déjà recueilli plus de 6 500 signatures. Les médecins à l’origine de cette initiative, qui ne révèlent par leur identité, dénoncent « une concurrence vénale déloyale à l’encontre des infirmiers et infirmières libéraux ainsi que des médecins généralistes ».
(Consulter le lien bit.ly/Petition-Vaccination)
Lors de sa 72e assemblée mondiale de la santé, à Genève, l’OMS a proclamé 2020 année des sages-femmes et des infirmières, « deux professions inestimables pour la santé des personnes, partout dans le monde », selon les mots de son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le réseau mondial des infirmières francophones (Sidiief) a publié une prise de position invitant la profession à être à « l’avant-garde d’une planète en santé » face aux « effets catastrophiques de la dégradation de l’environnement sur la santé humaine ». Le Sidiief encourage aussi un renforcement des initiatives de recherche en sciences infirmières portant sur la santé environnementale
À lire sur www.sidiief.org
Le Syndicat national des infirmiers et infirmières libérales (Sniil) a apporté son soutien au mouvement de grève des urgences et rappelle que des interventions directes des Idels, « dans le cadre de [leurs] compétences, pourraient aussi être possible pour résoudre certains problèmes, par exemple chute, malaise, dyspnée », et ainsi désengorger les urgences.
* Consulter le lien bit.ly/HAS-Memo-Hepatite