en bref

Nouvelles modalités de prise en charge des tire-lait

Depuis l’arrêté du 11 mars 2019 mis en application le 25 mars, les modalités de prescription, tarification et délivrance des tire-lait ont été modifiées. La prise en charge est désormais conditionnée par certaines modalités techniques de l’appareil. La prescription initiale est limitée à 10 semaines. Le renouvellement est possible à l’aide de nouvelles ordonnances d’une durée maximale de 3 mois. Ce nouvel arrêté insiste également sur l’obligation de formation que doivent assurer à la fois le prescripteur et le pharmacien envers le patient. Les tarifs ont également été modifiés : le tarif de location hebdomadaire a été revu à la baisse avec l’instauration d’un tarif limite de vente à 7,50 € par semaine, au lieu de 12,07 € auparavant. Les téterelles sont quant à elles mieux prises en charge : 12 € au lieu de 6,04 € pour les kits téterelle (simple pompage) et 22 € au lieu de 12,08 € pour les kits deux téterelles (double pompage). Un prix limite de vente a également été ajouté : respectivement 20 € et 37 €.

Source : bit.ly/Legifrance_Tire-lait

Xtandi 40 mg : bientôt uniquement en comprimés

Cet anti-androgène est désormais disponible en comprimés et remplacera, à terme, les capsules molles. L’avantage des comprimés est qu’ils sont plus petits que les capsules, rendant la prise plus simple pour le patient. La biodisponibilité reste néanmoins identique.

Laboratoire Astellas Pharma

AINS utilisés dans la fièvre ou la douleur : attention au risque de complications infectieuses.

L’usage d’AINS dans la fièvre et la douleur favoriserait le risque de complications infectieuses graves. C’est ce qui ressort de l’enquête de pharmacovigilance réalisée à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) suite à de nombreux signalements. L’étude a surtout ciblé l’ibuprofène et le kétoprofène, deux AINS particulièrement utilisés dans ces indications. Ces complications infectieuses ont été observées après de très courtes durées de traitement (deux à trois jours), y compris lorsque la prise d’AINS était associée à une antibiothérapie. Le rapport conclut sur la proposition de lister l’ibuprofène et le kétoprofène et d’en contre-indiquer l’utilisation dans certaines situations à risque. En attendant, l’ANSM rappelle les règles à respecter quant à leur usage, à retrouver sur son site (consulter le lien bit.ly/ANSM_AINS).