La rentrée studieuse du Sniil - L'Infirmière Libérale Magazine n° 362 du 01/10/2019 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Libérale Magazine n° 362 du 01/10/2019

 

SYNDICAT

ACTUALITÉ

V. H.  

Le syndicat d’Idels organise ses premières « universités d’automne » à Marseille, en octobre.

Comprendre le fonctionnement du nouveau bilan de soins infirmiers (BSI) et découvrir les mises à jour de la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) alors que l’avenant n° 6 à la convention des infirmières libérales est paru au Journal officiel le 11 septembre. Telles seront, entre autres, les studieuses occupations des participants aux premières « universités d’automne » du Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) les 11 et 12 octobre prochains à Marseille. « Ce n’est pas un congrès politique. Ces universités sont destinées uniquement à nos adhérents, explique Catherine Kirnidis, présidente du Sniil. Nous aborderons également des sujets comme la télémédecine ou les expérimentations relevant de l’article 52. Le but est de permettre à la profession de s’informer sur les différents sujets concrets qui nous concernent en ce moment. S’agissant notamment du BSI, qui est la grande nouveauté à partir de janvier prochain, nous voulons rassurer les Idels en leur expliquant comment cela va marcher et en leur montrant que cet outil va largement sécuriser leur exercice. » Mais en off, les discussions vont sans doute être animées sur les sujets d’actualité comme le mouvement social des collègues IDE aux urgences, le futur exercice des premiers infirmiers de pratique avancée (IPA) et bien sûr le dossier des retraites. Sur ce dernier thème, le Sniil, qui n’a pas participé à la manifestation interprofessionnelle du 16 septembre initiée par les avocats, entend continuer à privilégier la voie du dialogue. Le syndicat souhaite en particulier négocier avec l’Assurance maladie une augmentation de prise en charge des cotisations de l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) afin de compenser la hausse des cotisations retraites qui se profilent. Le Sniil estime aussi indispensable que le recouvrement des cotisations reste du ressort de la Carpimko et que celle-ci puisse sauvegarder ses 3,4 milliards d’euros de réserves.

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