L'infirmière Libérale Magazine n° 362 du 01/10/2019

 

CANICULE

ACTUALITÉ

V. H.  

Selon la Direction générale de la santé (DGS) du ministère de la Santé, les deux épisodes caniculaires de cet été ont engendré une surmortalité relative de 9,1 %.

Les leçons de la canicule de 2003 ont-elles été définitivement tirées ? En tout cas, les deux épisodes de fortes chaleurs que la France métropolitaine a connus, fin juin puis fin août, ont provoqué dix fois moins de décès que l’épisode meurtrier de 2003. En effet, selon les premières données de la DGS publiées en septembre, il y a eu cet été 1 435 décès en excès (567 lors de la première vague et 868 lors de la seconde), soit une surmortalité de 9,1 %. Au micro de France Inter, la ministre de la Santé a estimé que ce bilan relativement modéré avait pu être obtenu « grâce à la mobilisation des acteurs de terrain », citant en particulier les Idels « qui vont hydrater les personnes âgées en soins à domicile », ainsi que les communes qui « se mobilisent pour contacter les personnes âgées isolées » et la « prévention qui est faite par les Ehpad ». La classe d’âge la plus touchée en nombre par cet excès de mortalité est celle des plus de 75 ans (68 % du total des décès), mais c’est chez les 65-74 ans qu’a été constatée la surmortalité liée à la canicule la plus importante.

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