L'infirmière Libérale Magazine n° 364 du 01/12/2019

 

ACTUALITÉ

La Fnesi se dote d’un nouveau bureau

Lors de son XIXe Congrès national, qui s’est tenu du 31 octobre au 3 novembre à Angers, la Fédération nationale des étudiant (e) s en soins infirmiers a renouvelé son bureau national. Le nouveau président, Félix Ledoux, jusqu’alors vice-président en charge des élections et du suivi des élus, est étudiant à Paris. Il succède à Bilal Latrèche.

L’accès aux soins des migrants durci

Dans le cadre de la politique migratoire, le gouvernement a annoncé début novembre l’instauration d’un délai de carence de trois mois pour l’accès à la PUMa (ex cmU) pour les demandeurs d’asile. En outre, le panier de soins des bénéficiaires de l’AME devrait également exclure, pendant les premiers mois, les soins et prestations programmés et non urgents sauf dérogation du contrôle médical de la CPAM. En revanche, les moyens alloués aux permanences d’accès aux soins de santé (PASS) devraient être renforcés et un « rendez-vous santé » sera proposé aux migrants dans les quatre mois suivants leur arrivée en France.

Les centres de santé négocient

Les centres de santé sont en pleine négociation avec l’Assurance maladie pour mettre à jour leur « accord national » afin de transposer les derniers avenants des conventions de la CNAM avec les professions libérales, notamment infirmière sur les IPA et médicale sur les assistants médicaux. Les centres de santé souhaitent également bénéficier des mêmes « forfaits structures » que les maisons de santé libérales.

460 structures France Services

Au 1er janvier prochain, 460 structures France Services devraient mailler le territoire. Ces maisons du service public dans les territoires ont vocation à remplir des missions de neuf institutions dont l’Assurance maladie, Pôle Emploi, la MSA, la Poste, les finances publiques ou les démarches administratives liées au ministère de l’Intérieur. L’objectif est d’arriver à une par canton, soit 1 800 structures, d’ici 222.

Le dispositif d’annonce du cancer insuffisant

La Ligue contre le cancer a publié en novembre une enquête intitulée «  Face au cancer, l’épreuve du parcours de soins » qui révèle que le dispositif d’annonce du cancer, mis en place dans les années 2000, reste insuffisamment appliqué. Pour 10 % des patients, l’annonce n’a pas été faite par un médecin et 34 % n’ont pas bénéficié d’un entretien avec un infirmier après le diagnostic alors que «  ce sont surtout les infirmières qui semblent globalement assurer la traduction du vocabulaire médical resté incompris par les personnes malades, lors des consultations soignantes prévues dans le dispositif d’annonce ».

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