Vu à la NGAP

Je viens de démarrer une collaboration et ne suis pas encore très au fait des cotations. J’ai une prescription pour « Administration et surveillance d’un traitement par voie orale à domicile », pour un patient atteint de SLA. Ce patient ne présentant pas de troubles psychiatriques, puis-je tout de même coter cet acte ?

→ En effet, l’avenant 6 de la Convention nationale des infirmiers prévoit (article 5.1) une évolution de l’article 10 de la NGAP afin de permettre, à partir du 1^er décembre 2019, d’accompagner les patients atteints de maladies neurodégénératives ou apparentées dans leur prise médicamenteuse et de pouvoir coter l’acte en AMI 1. Le coefficient de cet acte devrait être revalorisé en AMI 1,2 à compter du 1^er juillet 2020. Par ailleurs, « dans l’attente de la modification de la nomenclature, concernant les patients atteints de troubles cognitifs », les parties signataires de la convention (avenant 6) « se sont accordées pour qu’un moratoire sur les contrôles de l’Assurance maladie relatifs à ces facturations d’actes soit mis en place afin qu’aucun nouveau contrôle ou procédure ne soit initié ».