SUITEÀDES PROBLÈMES DE FAUSSES ROUTES, UN PATIENT ÂGÉ DE 82 ANS, ATTEINT D’UNE MALADIENEURODÉGÉNÉRATIVE, SEVOITPRESCRIRE UN BILAN DE DÉGLUTITION PAR UN(E) ORTHOPHONISTE. Malgré les dix-huit professionnels que comporte sa commune, une seule réponse lui est communiquée : « Il sera prévenu lorsqu’une plage de rendez-vous se libérera et il faudra qu’il se déplace au cabinet du professionnel ». Un mois après, malgré plusieurs appels réitérés, il n’a toujours pas obtenu de rendez-vous… Certains orthophonistes sont en telle surcharge, qu’ils ne répondent plus aux demandes de soins. Les postes hospitaliers semblent peu attractifs ; ils sont donc vacants et ne permettent plus que les bilans soient initialisés à l’hôpital. Cette situation encombre davantage le secteur libéral créant des problèmes d’accès aux soins. Sensibilisé au problème, le gouvernement augmente progressivement les capacités de formation et souhaite réformer leurs modalités d’accès. L’actuel concours payant d’accès à la formation se verrait remplacer par la voie d’accès via la plateforme Parcoursup à la rentrée 2020. En attendant, nombre de personnes âgées restent sans orthophoniste !