L'infirmière Libérale Magazine n° 371 du 01/07/2020

 

CORONAVIRUS

ACTUALITÉ

Marie-Claude Daydé  

CERTAINS INFIRMIERS LIBÉRAUX SE SONT SENTIS DÉMUNIS ET INQUIETS FACE À DES PATIENTS QUI, DE MANIÈRE DÉLIBÉRÉE, NE RESPECTAIENT PAS LES CONSIGNES SANITAIRES, QUE CE SOIT LES GESTES BARRIÈRE, LES REGROUPEMENTS DE PERSONNES OU LE DÉPISTAGE.

Dans ces situations, certains professionnels exaspérés ont choisi de se protéger encore davantage (masque FFP2, blouse, etc.) ou de passer le relais à des collègues mieux équipés en protections. Toutefois, ces cas ne peuvent justifier un abandon de soins, comme le préconisaient des professionnels en colère.

Par ailleurs, si le médecin traitant peut reformuler les informations afin d’éclairer le patient sur l’intérêt du dépistage, le test ne peut être réalisé sans le consentement de ce dernier, ni même à son insu. Parmi les situations à risque, citons le cas d’une infirmière qui arrive chez une personne diabétique de 82 ans, avec antécédent récent de cancer, et qui se retrouve dans la salle à manger avec une dizaine de personnes de tous les âges côte à côte. Ou encore cette autre professionnelle dont l’un des patients, considéré comme un cas contact, refuse de faire le test de dépistage. Dommage !

Articles de la même rubrique d'un même numéro