→ Arrêté du 11 juin 2020 qui autorise un protocole de coopération « Première consultation d’alcoologie par une infirmière, pour des patients adressés par un service des urgences » en Île-de-France. Ce protocole vise à permettre la prise en charge, dans la semaine, des patients qui se sont présentés aux urgences, diagnostiqués comme ayant un problème d’addiction à l’alcool, et nécessitant alors un accès rapide à des soins en addictologie, sans perte de chance. Dans ce cadre, un médecin compétent en addictologie délègue à un infirmier diplômé d’État la première consultation d’addictologie. L’objectif est de raccourcir le délai du premier rendez-vous et d’améliorer le circuit du patient. L’infirmier doit justifier de trois ans d’expérience professionnelle dans un service d’addictologie ou une structure de médecine d’urgence. À défaut, il faut suivre et valider une formation de 14 heures de théorie et 63 heures de pratique. (JO du 18 juin 2020).
→ Arrêté du 29 mai 2020 qui précise les aménagements pouvant être apportés à la formation en soins infirmiers dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. En accord avec l’Agence régionale de santé et, le cas échéant, en concertation avec l’université, des aménagements d’unités d’enseignement (UE) peuvent être mis en place, à l’intérieur d’un semestre. Des UE ou des stages peuvent être dispensés ou validés au cours d’un autre semestre ou d’une autre année de formation. Les actions réalisées au cours de l’année universitaire 2019-2020 dans le cadre du service sanitaire sont validées, quel que soit leur degré d’accomplissement, pour l’ensemble des étudiants en soins infirmiers. Certaines UE n’ayant pu être dispensées ou validées doivent obligatoirement être reprogrammées au semestre suivant (soins d’urgence, thérapeutiques et contribution au diagnostic médical). Ce texte précise également les règles dérogatoires permettant de maintenir la diplomation au titre de l’année 2020. (JO du 3 juin 2020).