L'infirmière Libérale Magazine n° 294 du 01/07/2013

 

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Un patient diabétique de 62 ans, vivant seul et autonome, est accueilli pour 15 jours en maison de repos après une intervention chirurgicale sur les genoux. Les soignants lui précisent que dextro et insuline ne seront effectués que par les soignants. Alors qu’il fait une hypoglycémie à 0,59 g/l et demande 3 morceaux de sucre, on lui répond que ce n’est pas le protocole prévu ! Il reçoit donc une perfusion de Glucosé à 30 %, après avoir été piqué à plusieurs reprises… Une heure après, il se retrouve avec une glycémie à 4 g/l. Alors qu’il demande à l’infirmière intérimaire, qui vient de lui faire le test, de stopper la perfusion, celle-ci prétend qu’elle n’y est pas autorisée. Si bien que le patient se retrouve à 6 g/l de glycémie. À quoi sert de promouvoir l’idée de “patients avertis” ou “patients experts” si leurs paroles et gestes de soins sont confisqués par des soignants dans certaines institutions ? Dommage !