Éditorial
On pourra dire qu’on ne l’a pas vu arriver, celui-là. Pourtant, l’été est là, les embouteillages sur les routes des plages vont vite vous le rappeller.
C’est le moment de ponctuer toutes vos visites d’un « n’oubliez pas, ce sera ma remplaçante qui viendra en août ». Et de saisir l’étonnement dans le regard de ceux auxquels vous l’avez déjà dit trois fois et qui l’auront oublié dès votre voiture sortie de l’allée, la passivité de ceux qui ne se projettent pas aussi loin, et, parfois, la curiosité enthousiaste de ceux qui vivront l’été à travers vous (et la télé) et réclameront une petite carte postale. Ces congès, ils sont pour vous, vous les avez mérités. Pas une journée sans penser au boulot, avouez-le. Comment pourrait-il en être autrement ?
Alors, profitez-en pour changer d’air, ne serait-ce que quelques jours, profitez de l’anonymat d’une région où personne ne sait que vous êtes l’infirmière libérale qui tient le cabinet en face de la boulangerie à l’angle de la rue Machin. Chaussez enfin vos sandales à hauts talons si peu commodes pour effectuer les tournées, mais si jolies, coupez-vous du monde derrière de larges lunettes de soleil et faites une pause, égoïstement.
Dans notre numéro d’été
* Le prochain numéro sera daté de septembre. D’ici là, suivez l’actualité de votre profession sur www.espaceinfirmier.com et notre compte Twitter associé.