Chroniques du Salon infirmier - L'Infirmière Magazine n° 177 du 01/12/2002 | Espace Infirmier
 

L'Infirmière Magazine n° 177 du 01/12/2002

 

Événement

Actualités

Le Salon infirmier, organisé les 6,7 et 8 novembre porte de Versailles, fut un véritable succès. Les infirmières sont venues plus nombreuses que l'année dernière arpenter les allées du Salon et assister aux multiples conférences. Félé, illustrateur, a retenu quelques moments marquants et les a dessinés pour nous.

Les hommes politiques seraient-ils démagogues par hasard ? C'est bien connu, l'histoire se répète... On s'attendait presque à entendre le ministre dire : « infirmières, je vous ai comprises »...

La conférence sur la violence à l'hôpital était bondée. Ce thème fédérateur fait d'ailleurs l'objet de notre enquête ce mois-ci. Beaucoup d'infirmières ont apporté des témoignages montrant leur isolement et leur impuissance face à la violence, aussi bien dans des petites structures que dans des grands CHU.

Autre conférence : les infirmières et la nuit. Contrairement à ce que montre le dessin, les infirmières de nuit ont répondu « présent ! » à cette conférence. Notons que le public était particulièrement éveillé et vif d'esprit, ce qui a permis une bonne interactivité entre l'audience et les conférenciers.

Des animations ont eu lieu dans les allées du Salon les 6, 7 et 8 novembre. Le Crips (Centre régional d'information et de prévention du sida) s'est distingué avec un trio singulier, tantôt chantant, tantôt déclamant les comportements à risque concernant le sida et les vertus des préservatifs.

Si la conférence sur la RTT a attiré un grand nombre d'infirmières, aucune solution n'a été dévoilée pour résoudre ce problème épineux. Une infirmière rappelait en partant le fameux slogan, toujours d'actualité : « ni bonne, ni nonne, ni conne »...

Suite au canular du 7 novembre où une fausse Bernadette Chirac s'est présentée à l'Assemblée nationale, il y eut un moment d'hésitation lorsque la vraie Bernadette est arrivée au Salon chaussée d'une paire de baskets. Ce choix, étonnant à première vue, était judicieux pour arpenter les différents stands et discuter avec de nombreuses infirmières dans de bonnes conditions.

L'humanitaire séduit un nombre croissant d'infirmières. Peut-être espèrent-elles trouver ailleurs une reconnaissance qu'elles n'ont pas forcément ici...