Pendant dix ans, j'ai fait de nombreux remplacements d'infirmières libérales et de l'intérim. Pour savoir où j'en suis au niveau de ma retraite, j'ai demandé à ce que l'on me calcule mes trimestres. À ma grande surprise, sur la période où j'ai remplacé des infirmières libérales et où j'étais obligée de cotiser à la Carpimko, parfois, je n'ai aucun trimestre comptabilisé. Intriguée, j'ai interrogé le service prélèvement : on m'a répondu que c'est normal étant donné que je n'ai pas commencé mes remplacements le premier jour des trimestres. Je suis vraiment très fâchée car l'État nous oblige à cotiser dans tous les cas de figure sans savoir si le trimestre est commencé ou non. Mais ils émettent des restrictions dans le sens inverse. Pour moi, j'ai payé, donc cela doit être comptabilisé. - L'Infirmière Magazine n° 177 du 01/12/2002 | Espace Infirmier
 

L'Infirmière Magazine n° 177 du 01/12/2002

 

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Juridique

Légalement, à partir du moment où vous avez cotisé, chaque cotisation crée obligatoirement des droits. Néanmoins, et en l'absence de toute reconnaissance du statut de remplaçante par la Carpimko (Caisse autonome de retraite et de prévoyance des infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes), il est nécessaire d'avoir été affiliée au moins un trimestre pour être redevable de cotisations auprès de la Carpimko, ce qui suppose des remplacements d'une durée minimale de trois mois. D'autre part, il est possible d'obtenir une réduction de cotisations, lorsqu'il n'y a pas eu d'affiliation en continue sur tous les trimestres d'une même année. Mais attention, cette réduction de cotisations ne créera alors de droits à retraite que pour seulement un trimestre dans l'année.