30 000 étudiants pour 2004 ? - L'Infirmière Magazine n° 182 du 01/05/2003 | Espace Infirmier
 

L'Infirmière Magazine n° 182 du 01/05/2003

 

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Manifestement, le ministère souhaite relever les quotas dans les Ifsi pour les rentrées de septembre 2003 et février 2004. Lors de la commission infirmière du Conseil supérieur des professions paramédicales (CSPPM), qui s'est réunie le 23 avril dernier, le chiffre de 30 000 places dans les Ifsi a de nouveau été proposé aux représentants de la profession.

Cela a suscité la controverse. Comment les Ifsi pourraient-ils à nouveau supporter matériellement et techniquement cette nouvelle augmentation ? Beaucoup de structures n'ont pas encore reçu aujourd'hui tous les moyens pour soutenir le passage, effectif en 2000, à 26 436 places. Des problèmes de surcharge sur les terrains de stages ont été évoqués.

Certes, il faut résoudre la pénurie mais à quelles conditions ? D'autant plus que le bilan des entrées pour les rentrées de septembre 2002 et février 2003 signale quelques déficits, notamment en Île-de-France (-15 %), en Bourgogne (-3 %) et dans le Nord-Pas-de-Calais (-2 %).

Transfert.

Il faut aussi préciser que, dans d'autres régions, certains Ifsi ont des listes d'attente. Un système de transfert des candidats et d'aide pour les soutenir devrait être étudié. Suite aux débats, l'augmentation des quotas a reçu 17 avis favorables, 3 avis défavorables et 10 abstentions.

Autre sujet de discussion pour cette commission infirmière - qui n'avait pas été convoquée depuis le 27 février 2002 - l'agrément pour la création d'écoles d'Iade, d'Ibode et de puéricultrice, ainsi que l'agrément pour la nomination de directrices, l'augmentation de capacité de deux instituts.

« Pour des raisons de mise aux normes », la non-obligation d'avoir été enseignant pour devenir directeur ou directrice d'un Ifsi a été entérinée.

La prochaine réunion de la commission interprofessionnelle du CSPPM a été annoncée pour la première quinzaine du mois de juin. Celle-ci n'a pas été convoquée depuis le mois de juin 2002, laissant en suspens la question de la rénovation de cet organe consultatif, par le biais notamment d'un règlement intérieur.