Infirmier de nuit en service d'orthopédie dans une clinique privée, je suis amené à prendre par téléphone (auprès des anesthésistes) des prescriptions médicales. En ai-je le droit ? Peut-on me le reprocher lors d'un procès si une famille porte plainte ? - L'Infirmière Magazine n° 189 du 01/01/2004 | Espace Infirmier
 

L'Infirmière Magazine n° 189 du 01/01/2004

 

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Juridique

Faute de temps, et surtout en cas de soins dispensés dans le cadre d'une hospitalisation, il n'est pas rare que la prescription soit orale. Bien souvent, il s'agira pour le médecin de prescrire un certain nombre d'actes par téléphone. Reste alors à l'infirmière la prudence de consigner tous les actes ordonnés dans le dossier de soins, et d'obtenir, en cas de prescription de médicaments, la signature du médecin.

On ne rappellera jamais assez le rôle primordial du dossier de soins infirmiers, qui, s'il est facultatif aujourd'hui, constitue une véritable pièce à conviction, en cas de recherche de responsabilité. Lorsque cela est envisageable, il convient d'obtenir, dès que possible, confirmation écrite de la prescription donnée par téléphone. Enfin, lorsque l'infirmière cherche à joindre un médecin par téléphone afin d'obtenir une prescription, mieux vaut utiliser le standard téléphonique de l'établissement plutôt que le « bip » du médecin, afin de conserver une trace écrite de son appel.

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