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Un indice a été mis en place afin d'identifier les patients à risque d'une réhospitalisation (Parr).
Selon une étude récente menée par le Dr Foster pour le NHS, la mauvaise communication entre les médecins généralistes et le réseau de santé communautaire constitue un frein important à la délivrance de soins adaptés par les infirmières des centres communautaires.
Ainsi, les cadres supérieurs de santé passent des mois à éplucher les dossiers avant d'identifier les personnes qui ont effectivement besoin de soins... Ce temps perdu aurait pu être consacré à la prévention auprès des personnes réadmises aux urgences.
Les réadmissions aux urgences représentent plus d'un million d'admissions, et coûtent environ 2,3 milliards de livres sterling annuellement au NHS. Soucieux de réduire ces chiffres, le ministère de la Santé estime que les cadres et les cadres supérieurs des centres communautaires ont un rôle important à jouer dans la prévention des accidents menant aux urgences. Ils peuvent notamment aider les malades et leurs proches à repérer les signes alarmants de l'évolution d'une maladie au long cours.
Les personnes âgées sont l'une des populations ciblées. Les patients à risque sont aujourd'hui beaucoup plus facilement identifiables grâce à la mise en place d'un indice pertinent : le Parr (Patients à risque d'une réhospitalisation). Cet indice permet de pallier l'absence de centralisation des données utilisées par les acteurs de la santé communautaire.
D'après « Community nurses role limited by poor communication systems », de Sarah Harrison, Nursing Standard, n° 24, vol. 20, 22 février 2006.