« Une bonne chose ! »

Quelques heures seulement après le vote à l'Assemblée nationale, Gérard Raymond, le président de l'Association française des diabétiques (AFD), soulignait « le bon sens » de cette proposition de loi visant à créer un ordre infirmier. « Une fois que l'ordre sera effectivement créé, les infirmières, notamment libérales, auront gagné en visibilité. »

Cette « visibilité » nationale sera alors en accord avec « leur rôle d'une grande importance dans les équipes pluridisciplinaires qui prennent en charge les diabétiques, pour les éduquer, les accompagner », selon Gérard Raymond. D'où l'attente de voir le futur ordre infirmier « réglementer leurs compétences, édicter des règles à la fois éthiques et de fonctionnement ».

prudence

« Tout ce qui peut permettre de mieux identifier les problèmes, comme la trop forte rotation du personnel quand nous avons besoin d'infirmières expérimentées, est bon à prendre. Un ordre peut nous y aider », remarque Jean Canneva, président de l'Union nationale des amis et familles de malades psychiques (Unafam). Autre intérêt aux yeux de l'Unafam, le respect des règles déontologiques.

Alain-Michel Ceretti, président de l'association de lutte, d'information et d'étude des infections nosocomiales, et de sécurité sanitaire (Lien), se montre plus prudent. « J'espère que l'ordre infirmier ne sera pas seulement lobbyiste et centré sur le règlement contentieux, mais plus ouvert, qu'il s'intéressera à la qualité des soins. »