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Dans «Tenues blanches pour Azur-ville », des infirmières niçoises offrent un concentré de leur vécu.
« Les infirmières ? elles n'écrivent pas ». l'affirmation a la vie dure. Pourtant, certaines y prennent goût ! Un collectif vient de signer Tenues blanches pour Azur-Ville. Ce roman est le fruit d'une initiative menée par le CHU de Nice, en partenariat avec les Éditions du Ricochet, la Drac, l'ARH et la MACSF. Dans le cadre de la convention « Culture à l'hôpital », l'établissement a mis en place un atelier d'écriture.
Pendant quinze séances de trois heures, animées par l'écrivain Françoise Laurent, cinq volontaires du service des urgences (deux infirmières, deux cadres de santé et une secrétaire médicale) se sont lancées dans l'écriture. L'investissement en valait la peine : Tenues blanches pour Azur-Ville raconte la vie bouillante aux urgences de l'hôpital d'Azur-Ville en 2050... Un concentré de situations vécues et de personnages truculents.
« Nous voulions contribuer à la reconnaissance des professionnels et de leurs expériences », explique la responsable culturelle du CHU de Nice, Julie Leteurtre. L'atelier a montré que goûter à l'écriture n'est pas si rébarbatif. Notamment, si l'encre a la saveur des petites olives noires... Et puis, ça permet de « hurler sans bruit », ou de greffer derrière l'oreille de chaque patient une puce électronique en guise de carte Vitale !
Tenues blanches pour Azur-Ville, Magali Massiera, Marina Letizi, Nanou Crochemore, Catherine Romano, Christiane Quadri et Françoise Laurent, Éditions du Ricochet, 10 euros.