HYGIÈNE
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DU CÔTÉ DES… COLLOQUES
André Preschel, cadre de santé, promeut l’usage d’une photographie « hygiéniste ».
Tout le monde a un téléphone portable dans la poche maintenant, alors autant s’en servir dans le cadre de son activité d’infirmier hygiéniste pour prendre des photos ! » Ce conseil était délivré par André Preschel, cadre de santé au centre hospitalier de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime) lors des 12es Rencontres francophones des infirmier(e)s en hygiène hospitalière à Nantes, début octobre.
Les applications sont multiples, assure-t-il. Le réseau d’eau de l’établissement est non conforme ? Des clichés peuvent servir de base à un schéma pour montrer précisément quelles modifications pourraient être apportées. Un distributeur de produit désinfectant est cassé ? Une photo de l’objet sera envoyée au fournisseur pour qu’il puisse dire immédiatement si le matériel est réparable ou s’il faut le remplacer. « Plus la résolution du problème est rapide, meilleur sera le suivi de la prestation », assure le cadre. Le tri des déchets hospitaliers connaît des difficultés ? Projeter la photo lors d’une réunion aide les participants à prendre conscience du problème.
« L’intérêt d’utiliser la photo est qu’elle sort un problème de l’abstraction, explique le cadre infirmier. Et puis, notre travail d’infirmier hygiéniste repose beaucoup sur la saisie et la transmission de données. La photo permet d’optimiser notre temps. » Mais, attention, souligne ce professionnel, la photo doit rester un élément de discussion et ne pas remplacer la réflexion.
Ci-contre, les photos illustrent le potentiel d’utilisation de l’image. L’hôpital de Saint-Jean-d’Angély devait être mis en conformité avec les normes incendie. Avant les travaux, une entreprise devait intervenir pour garantir l’étanchéité des zones de travaux et éviter la dispersion des poussières. Des photos ont été prises lors d’une rencontre préalable pour mémoriser le type de cloisonnement proposé. « Cela nous a permis de matérialiser ce que nous attendions de l’entreprise », conclut André Preschel.