UN P DEVANT L’AUTRE - L'Infirmière Magazine n° 267 du 15/11/2010 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Magazine n° 267 du 15/11/2010

 

RECHERCHE INFIRMIÈRE

ACTUALITÉ

Les contours du Programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP), ouvert à de nombreuses professions, se précisent.

Pour sa deuxième édition, le PHRI gagne une lettre et s’ouvre à l’ensemble des professions paramédicales. Au Salon infirmier, une conférence a permis de mieux connaître le PHRIP, lancé par une instruction du 9 juillet dernier. Les professionnels porteurs de projets forment une longue liste : infirmières, kinés, pédicures-podologues, ergothérapeutes, orthophonistes… Pour une raison de statut, les aides-soignantes ne pourront pas être investigatrices principales, mais sont autorisées, comme dans le PHRI, à participer à des projets. Spécificité du PHRIP soulignée par Patrick Gardeur, chargé de mission à la DGOS(1): « La clé d’entrée dans ce programme est professionnelle. D’abord par l’identité du chef de projet, qui appartient à une profession paramédicale. D’autre part, par l’objectif de la recherche, qui concerne l’amélioration de la pratique professionnelle de la profession concernée. » Contrairement à son prédécesseur, le PHRIP ne propose, du moins pour le moment, aucune thématique transversale liée à une grande question de santé publique (comme Alzheimer auparavant).

Deux collèges

En pratique, le PHRIP s’adresse aux équipes d’établissements publics ou privés pouvant bénéficier d’un financement au titre des Migac(2). Les établissements ont jusqu’au 15 décembre pour déposer un projet final. La sélection sera opérée par deux collèges : l’un dédié aux projets infirmiers, le second aux autres projets paramédicaux.

Patrick Gardeur a précisé que le budget global n’était pas prédéfini, de même que sa répartition entre les deux collèges. Rappel : le PHRI première mouture avait permis d’attribuer un million d’euros à l’ensemble des 16 projets sélectionnés.

1– Direction générale de l’offre de soins, ministère de la Santé.

2– Missions d’intérêt général et d’aide à la contractualisation.