INFIRMIERES SCOLAIRES
ACTUALITÉ
Les infirmières de l’Éducation nationale veulent, comme leurs collègues de la fonction publique hospitalière, bénéficier au plus vite du passage en catégorie A. En décembre, elles l’ont rappelé dans la rue.
Elles ne sont que 7 500 en France, mais n’entendent pas se laisser oublier des pouvoirs publics, qui leur ont promis l’égalité de traitement avec leurs consœurs hospitalières : les infirmières scolaires se sont mobilisées le 9 décembre à l’appel des deux principaux syndicats de la profession, le Snics-FSU et le Snies-Unsa
Le 23 mars, le ministère promettait « une sortie concomitante des décrets de la catégorie A » pour les infirmières hospitalières et celles de l’Éducation nationale, rappelle Béatrice Gaultier, secrétaire générale du Snics-FSU. Or, « depuis plusieurs mois, on nous promène, on traîne, on tergiverse ».
Les IDE hospitalières ont jusqu’au 31 mars pour choisir au cas par cas de rester en catégorie B ou de passer en catégorie A avec revalorisation salariale mais aussi recul de l’âge de départ à la retraite. Celles de l’Éducation nationale, elles, ne se voient toujours rien proposer. À terme, c’est le recrutement dans un secteur où il manque déjà 1 500 équivalents temps plein qui pourrait être affecté, argue Christian Allemand, ancien secrétaire général du Snics-FSU. En effet, beaucoup d’infirmières arrivent à l’Éducation nationale après détachement de la fonction publique hospitalière, mais cette mobilité n’est possible, légalement, qu’à égalité de catégorie, ce qui posera un problème si les hospitalières passent en catégorie A tandis que les scolaires restent en B.
1- Snics : Syndicat national des infirmier(e)s conseiller(e)s de santé. Snies : Syndicat national des infirmiers et infirmières éducateurs de santé.
2- Béatrice Gaultier et Christian Allemand, du Snics-FSU ; Béatrice Tajan et Béatrice Martinez, du Snies-Unsa.
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