MIDI-PYRÉNÉES
ACTUALITÉ
DU CÔTÉ DES… ÉTABLISSEMENTS
La réforme LMD plonge les Ifsi dans l’incertitude ? Qu’à cela ne tienne. Confronté à une augmentation du nombre d’étudiants, un Ifsi ariégeois décide de s’agrandir.
À la rentrée 2010, après la fin des travaux de réhabilitation (mise aux normes, accessibilité, restructuration, etc.) entrepris au printemps de l’année précédente, l’établissement hébergeant l’Ifsi et l’Ifas de Pamiers, dans l’Ariège, a vu ses effectifs bondir de 20 %, passant de 55 à 65 étudiants infirmiers. En 2009, les besoins en personnels de santé avaient été confirmés par un diagnostic territorial, et la région Midi-Pyrénées avait pu bénéficier d’une augmentation de son quota d’inscrits. La deuxième phase, d’agrandissement, a commencé à la fin du mois de janvier avec la construction d’un amphithéâtre de 146 places, équipé pour la visioconférence. Il permettra d’accueillir aussi bien des présentations scientifiques ouvertes au public que des formations thématiques interpromotions sur la dépendance, l’hygiène, etc. Le projet, d’un coût total de deux millions d’euros
À l’heure de la mise en place du grade de licence pour les infirmières, le projet de développement d’un Ifsi situé à 70 kilomètres de l’université de Toulouse a de quoi surprendre, mais Sylvain Boussemaere, directeur des soins et coordonnateur général des instituts de formation, y voit plutôt une chance pour un Ifsi à taille humaine. « Seuls 30 % du volume de formation sont de la responsabilité de l’université. Les 70 % restants correspondent au cœur de métier et sont de notre ressort », observe-t-il, précisant que « les Ifsi ont collaboré à l’élaboration des contenus, gage d’homogénéité à l’échelle du territoire ».
Les unités d’enseignement dites « contributives » aux savoirs infirmiers sont dispensées, pour certaines, sur place, grâce à la contribution des spécialistes locaux, ou depuis Toulouse – diffusées simultanément dans les divers Ifsi. À compter d’octobre 2011, les cours à distance seront interactifs, grâce à la visioconférence.
1– Cofinancés par la région Midi-Pyrénées (50 %), le Fonds européen de développement régional (30 %), le CH du Val-d’Ariège (19 %) et la ville de Pamiers (1 %).