ANGLAIS
Comparée à des injections quotidiennes, l’utilisation de pompes à insuline avec lecteur de glycémie a permis, selon cette étude, d’améliorer de façon significative le taux d’hémoglobine glyquée chez des patients présentant un diabète de type 1 mal contrôlé.
Bergenstal et col. ont comparé l’effica cité et la sûreté de ces pompes avec celles des injections d’insuline pour réduire le niveau d’hémoglobine glyquée (HbA1c) chez 485 patients atteints de diabète de type 1. Suivant leur tirage au sort, les patients ont reçu soit un traitement par pompe (n = 244), soit un traitement par injection (n = 241). Les groupes ont également été scindés en deux tranches d’âge (7 à 18 ans et 19 à 70 ans). Tous les patients ont reçu une formation à la gestion de leur diabète, et ceux du groupe « pompe » ont reçu une formation en ligne ainsi qu’une formation supplémentaire dans des centres.
Le niveau de référence moyen de l’HbA1c dans les deux groupes était, à l’origine, de 8,3 %. Un an après le début de l’étude, le taux moyen d’HbA1C dans le groupe « pompe » est passé à 7,5 %, contre 8,1 % dans le groupe « injection ». De façon générale, comparés à ceux du groupe « injection », les taux individuels d’HbA1c se sont avérés plus faibles tant chez les enfants que chez les adultes dans le groupe « pompe ». L’analyse a posteriori d’un sous-groupe de patients a montré que les niveaux d’HbA1c du groupe « pompe » avaient diminué rapidement dans les trois premiers mois et qu’ils étaient restés inférieurs à ceux du groupe « injection » au cours du reste de l’étude.
Un an plus tard, davantage de patients du groupe « pompe » (27 % d’entre eux) ont atteint le niveau cible d’HbA1c inférieur ou égal à 7 % (contre 10 % des patients du groupe « injection »). En outre, plus d’adultes (34 %) et d’enfants (13 %) du groupe « pompe » ont atteint le niveau cible d’HbA1c, contre respectivement 12 % et 5 % dans le groupe « injection ».
L’incidence de l’hypoglycémie sévère et de l’acidocétose diabétique a été comparable dans les deux groupes.