BONNES PRATIQUES
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La HAS a diffusé des recommandations auprès des professionnels de santé pour lutter contre le syndrome du bébé secoué.
Quelque 200 syndromes du bébé secoué (SBS) recensés chaque année en France, mais sans doute bien plus en fait
Convulsion, coma, apnée sévère, diminution des compétences ou vomissements, autant de signes qui doivent alerter. Il convient alors de pratiquer un examen complet du bébé, nu. Il est, notamment, « fondamental » de reporter le chiffre du périmètre crânien sur le carnet de santé, insiste Mireille Nathanson, pédiatre à Bondy (93). Côté parents, il apparaît que les secoueurs (à 70 % des hommes, souvent le père ou le beau-père) n’avouent presque jamais le geste maltraitant à la communauté médico-soignante (mais plutôt à la police ou la justice), et leurs explications se révèlent souvent variables et incohérentes.
Florilège de mensonges souvent avancés pour se couvrir : la chute accidentelle, le choc involontaire contre les barreaux du lit, le jeu de « l’avion » ou encore des gestes de réanimation maladroits… En cas de soupçon de SBS, l’hospitalisation immédiate s’impose, pour examens complémentaires et mise à l’abri. La marche à suivre en matière de signalement, et selon la probabilité diagnostique, est détaillée dans les documents accessibles sur le site de la HAS
1– Le syndrome du bébé secoué est un sous-ensemble des traumatismes crâniens infligés (TCI) ou non accidentels, dans lequel c’est le secouement (seul ou associé à un impact) qui provoque le TCI. Il survient le plus souvent avant l’âge d’1 an (âge médian : 5 mois).
2– Adresse abrégée : http://bit.ly/has-bbsc
Version complète de cet article sur notre site, en date du 15/09/2011