ANGLAIS
« La règle d’or concernant l’administration d’un médicament se résume à donner au bon patient le bon médicament, au bon dosage, par la bonne voie d’administration, au bon moment. »
La « Joint Commission » américaine s’inquiète du fait que « 6 % de tous les événements cliniques graves entre 2004 et 2010 ont résulté d’une erreur d’administration de médicaments » et que « les infirmières sont les professionnelles de santé le plus souvent responsables de ces erreurs ».
L’anxiété, une méconnaissance du matériel et des techniques, peuvent contribuer à cette situation. D’ailleurs, avoir une bonne note en calculs de doses en classe ne signifie pas forcément que l’on est au point en situation clinique.
Pour remédier à ce problème, une solution serait d’intégrer des calculs de doses lors d’une simulation clinique en stage de formation.
L’infirmière en formation passe de la salle de classe traditionnelle à un environnement clinique, avec accès libre à tout le matériel nécessaire à l’exercice pratique en question. Le chercheur explique : « Si l’on doit calculer le dosage d’un médicament dans une poche de perfusion, alors, le flacon, la poche de perfusion et la seringue jouent un rôle de stimuli visuel et tactile. »
Les avantages de cette approche sont multiples : elle peut contribuer à réduire le niveau d’anxiété de l’infirmière chargée de calculer la dose adéquate de médicament ; elle permet aux formateurs d’évaluer les compétences d’une infirmière dans la surveillance clinique d’un patient ainsi que son analyse critique. Enfin, cette approche peut contribuer à améliorer les résultats aux examens et à augmenter la confiance en soi de l’infirmière, surtout dans les cas où un laps de temps significatif passe entre l’apprentissage d’un savoir-faire et sa mise en pratique.