FORMATION ANGLAIS
Un nombre croissant de personnes participent aux courses de longue distance telles que les marathons (42 195 km) et les semi-marathons : jusqu’à 2 millions d’Américains par an. Les recherches entreprises de 2000 à 2010 ont déterminé les taux d’arrêts cardiaques et de morts subites survenus pendant ces courses ainsi que les profils des participants touchés.
Pendant la période étudiée, 59 coureurs ont été victimes d’un arrêt cardiaque, soit une fréquence globale de 1 pour 184 000 coureurs. 42 de ces attaques ont été mortelles. L’âge moyen des victimes était de 39 ans, et 86 % d’entre elles étaient des hommes.
L’arrêt cardiaque s’est produit, pour la plupart d’entre elles, dans le dernier quart de la course. 40 des arrêts sont survenus lors des marathons ; 19 pendant les semi-marathons. Les données concernant les causes de l’arrêt cardiaque étaient disponibles pour 31 coureurs, dont 23 sont morts. La cardiopathie sous-jacente était la cause la plus fréquente de l’arrêt cardiaque : la cardiomyopathie hypertrophique (épaississement anormal du muscle cardiaque) a été confirmée ou soupçonnée comme cause du décès dans 15 des 23 cas. Parmi les personnes ayant survécu, la cause de l’arrêt cardiaque la plus répandue était la cardiopathie ischémique. Les survivants ont bénéficié de l’intervention des équipes médicales présentes lors des courses et d’une réanimation cardio-pulmonaire précoce, pratiquée par les spectateurs. Ces facteurs ont assuré une meilleure réponse au traitement que si l’arrêt était survenu dans un endroit isolé, y compris à domicile.
En dépit des unes alarmistes, les auteurs soulignent que les enquêtes montrent qu’il est moins risqué de courir un marathon que de pratiquer le triathlon ou la course à pied. Candidat pour un tennis ?