IBODE
ACTUALITÉ
Une enquête menée par deux associations montre que la majorité des infirmières exerçant dans les blocs opératoires ne sont pas des Ibode.
Seules 42 % des infirmières exerçant dans les blocs opératoires sont des Ibode, selon une enquête menée en 2012 par l’Unaibode et l’AEEIBO
Divers éléments peuvent expliquer cette désaffection : lieux de formation parfois éloignés, différences salariales minimes entre une IDE et une Ibode, coût de formation important pour les hôpitaux dans un contexte de retour à l’équilibre. Pour autant, l’enquête montre que certains établissements cherchent à recruter des infirmières spécialisées pour assurer la qualité des soins.
« Avec les travaux en cours sur les actes exclusifs pour les Ibode, nous espérons que les hôpitaux seront encore plus demandeurs de professionnels formés », continue Brigitte Ludwig. Les négociations entre Ibode, ministère et chirurgiens sur la reconnaissance d’actes exclusifs, par exemple la possibilité pour les soignantes de réaliser des sutures sur prescription, devraient aboutir fin mars.
La suppression des deux ans d’expérience avant l’entrée en école d’Ibode, validée par le Haut Conseil des professions paramédicales (HCPP), est attendue. Cela permettrait d’augmenter le nombre d’infirmières spécialisées formées et éviterait ainsi que des soignantes sans expérience exercent dans les blocs. Quant à la reconnaissance du diplôme d’Ibode au grade de master, elle est suspendue aux résultats des missions d’évaluation des formations paramédicales, confiées par les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur et de la recherche à l’Igas et l’Igaenr
1 – Union nationale des associations d’infirmiers de bloc opératoire diplômés d’État (Unaibode) et Association des enseignants des écoles d’infirmiers de bloc opératoire (AEEIBO).
2 – Inspection générale des affaires sociales (Igas) et Inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la recherche (Igaenr).