L'infirmière Magazine n° 321 du 15/04/2013

 

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DU CÔTÉ DES … COLLOQUES

Lors du même colloque, l’approche Snoezelen a été abordée. Dans le cadre d’un PHRIP, le CHU de Nîmes en évalue les conséquences sur le ressenti des soignantes.

Depuis février 2012, le pôle gérontologique du CHU de Nîmes a mis en place l’approche Snoezelen, née au Pays-Bas dans les années 1970, dans ses services d’hébergement, de médecine et de soins de suite et de réadaptation. Reposant sur la stimulation sensorielle, elle vise à détendre le patient et à l’ouvrir à son environnement, tout en facilitant le travail du soignant. L’étude de l’impact de la prise en charge fondée sur cette démarche a été retenue au titre du dernier programme national hospitalier de recherche infirmière et paramédicale(1). Un premier volet de l’étude sera mené auprès de 6 infirmières et 18 aides-soignantes. Ne s’attachant qu’à la mise en œuvre de l’approche Snoezelen au cours des soins de toilette(2), il évaluera leur bien-être au travail, mesurera le stress ressenti et analysera leurs avis. L’impact sur le comportement des patients sera également apprécié, en tenant compte, notamment, de l’évolution des prescriptions médicamenteuses (anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, neuroleptiques). L’étude a démarré fin mars et durera un peu plus d’un an.

1– Porté par Jane Debuysschere, cadre de santé au sein du pôle gérontologie, en collaboration avec le Dr Jean-Marie Cros et Virginie Crot, psychologue.

2– La démarche a pu aussi être mise en œuvre ponctuellement, lors du repas ou lors du coucher, pour des personnes anxieuses.